Je pense pas assez à ceux qui comptent
A ceux qui m'aiment moi
Ceux qui me connaissent
Depuis mes premiers mots
Évidemment y'a plus grand chose
dans ma mémoire
J'aperçois cette époque
Dans les albums photos
L'époque que mes petits frères connaissent pas
Quand on s'asseyait au fond de l'Espace
Quand mes parents m'emmenaient dans des stades
J'avais des étoiles dans les yeux
Quand je regardais dans l'espace
Tout était simple, tout était beau
Je comprenais à peine le monde
Je savais pas ce que c'était des fautes
Je savais pas que j'avais des défauts
Tout était vrai, rien n'était faux
Émerveillé pendant que le monde parle
Et la terre paraissait si dense
Y'a certaines chose qui changeront pas
Et qu'est-ce que j'aimais les longs silences
Je crois que j'aime pas les longs silences
Donc je suis jamais seul à la récréation
J'aime pas faire des confidences
Donc je les cache dans toutes mes créations
Un anniversaire ça me semble tellement loin
Seuls les parents comptent
Je comprends pas l'amour qu'un tel m'envoie
Un bouquet d'Hortensia c'est pas important si y'a
Maman qui me laisse tout seul
Donc la sonnerie de son tel m'angoisse
Mais la plupart du temps je pense juste à jouer
Ou aller regarder les parents bricoler
Mon cousin vit chez nous à cause du stage ouais
Ils sont plus stables où est ce qu'ils s'engueulent pour rigoler
J'entends mon père qui m'appelle de vive voix
Pour passer à table, un peu après 2003
A ce moment donné je parle pas
J'étais encore calme et mon avenir se trace en deux mille voies