Formé en 2008 à Paris, l'ensemble Arat Kilo revendique de multiples influences entre jazz et world avec une prédilection toute particulière pour la musique éthiopienne popularisée par Mulatu Astatke, Getatchew Mekurya ou Mahmoud Ahmed à travers la collection de compilations Ethiopiques.
L'amour de ce pays et de sa spécificité culturelle et musicale (passant par le rastafarisme prôné par Marcus Garvey) réunit le quintette composé de Michaël Havard (saxophones alto et baryton, flûte traversière), Camille Floriot (trompette, bugle), Fabien Girard (guitare électrique, balafon), Samuel Hirsch (basse, kalimba) et Arnold Turpin (batterie, mélodica).
Free jazz, acid jazz, funk, reggae, dub, racines africaines... Arat Kilo fait de ce mélange sa richesse, plaçcant la pulsation au coeur du premier mini-album six titres à la pochette noire et blanche, paru en catimini en 2009. Ses concerts réputés festifs se chargent de la communication du groupe dont la cohésion scénique est éprouvée. Les morceaux instrumentaux aux longues arabesques improvisées attirent toujours plus de spectateurs enthousiastes.
Fort de cette réputation, Arat Kilo signe avec le label Milan Music, filiale de la major Universal, et enregistre son deuxième album dont est extrait le single « Babur / Fit le fit ». Ce second épisode des aventures d'Arat Kilo au pays de l'éthio-jazz, intitulé non sans malice A Night in Abyssinia, paraît en avril 2011. Une nouvelle fois, la musique d'Arat Kilo transporte l'auditoire avec ses reprises de Tihaoun Géssèssé et la présence d'invités de marque comme le dépositaire du genre Mulatu Astatke, la Malienne Rokia Traoré et le prodige canadien du rap klezmer, Socalled, le tout épicé de dub par le producteur Benoît Thuault.
