The All-American Rejects se forme dans la petite ville de Stillwater, dans l'Oklahoma (Etats-Unis) en 2000, à l'initiative de deux étudiants, Tyson Ritter (chanteur et bassiste) et Nick Wheeler (guitariste). Voulant échapper à l'ennui mortel d'une petite ville propre sur elle du Midwest américain, les deux passionnés de rock commencent à répéter ensemble puis recrutent le chanteur guitariste Mike Kennerty et le batteur Chris Gaylor en 2001.
De l'Oklahoma aux charts
Fin 2001, le producteur Tim O'Heir (Juliana Hatfield, Sebadoh, Supergdrag), décelant en eux un potentiel emo-pop-rock certain, les prend en main et les fait signer sur le label Doghouse Records. Leur premier album homonyme paraît en octobre 2002. Mais sa distribution au compte gouttes ne permet pas au groupe d'élargir son petit vivier de fans.
C'est DreamWorks qui relancera le disque à l'échelle nationale puis internationale quelques mois plus tard. Et le succès est au rendez-vous. Facile d'accès mais bien écrit et bien produit, le disque de The All-American Rejects suscite un engouement inespéré de la part du public, notamment grâce au carton du single « Swing Swing ». Il sera certifié disque de platine par la RIAA.
The All-American Rejects sur orbite
Il faudra attendre ensuite juillet 2005 pour voir la sortie du deuxième album de The All-American Rejects. Intitulé Move Along et emmené par le single « Dirty Little Secret », le disque connaît un succès à peu de choses près similaire au premier opus. Après avoir été nominés dans moult catégories de diverses récompenses officielles, le groupe s'attelle à la production de son troisième album, When the World Comes Down, qui parait le 16 décembre 2008 aux Etats-Unis. Il se voit distribué en France en mars 2009.