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Riké, alias Erik Monod, est originaire de la région grenobloise. Un voyage au Sénégal qu’il effectue à l’âge 18 ans le marque profondément.
SinsemiliaArtiste engagé contre les inégalités, le racisme et toute forme d’intolérance en général, il contribue à créer le groupe de reggae français Sinsémilia, dans lequel il s’illustre en tant que parolier, compositeur et chanteur. Depuis 1996, année de la sortie du premier album du groupe, Première Récolte, le public s’est familiarisé avec son timbre de voix haut et légèrement cassé. En 2003, après des centaines de concerts, trois albums studios, un disque live, et plus d’un million d’albums vendus, Sinsémilia décide de faire une pause.
Riké tout seulRiké en profite pour se lancer dans un premier projet personnel, qui aboutit en mai 2003 avec la sortie de l’album Air Frais. Coécrit avec Mike d’Inca, son ami d’enfance également membre de Sinsemilia, le chanteur s’y dévoile bien que le registre musical ne se démarque pas franchement du reggae. Après voir rendu hommage, avec Sinsemilia, à Brassens avec la reprise de « La Mauvaise réputation » (en 1997 sur l’album Résistances), il pioche cette fois-ci dans le répertoire d’un autre géant français, avec « Mes emmerdes » de Charles Aznavour. Ses amis, Riké ne les oublie pas puisqu’il leur dédicace « A mes Sinsé ». Il signe aussi « Réveillez-vous », un duo avec Tiken Jah Fakoly.
Virage en chansonEn 2007, Riké publie son second album solo, « Vivons » qui s’éloigne cette fois davantage du reggae et aborde frontalement la chanson. Le titre « Oublie-moi » en est le premier extrait et prouve cette nouvelle direction musicale pop-rock. Un virage suivi par ses fidèles adeptes et par de nouveaux, puisque le titre devient en quelque temps un succès populaire. N°9 et Mike, de Sinsemilia l’accompagnent à nouveau sur ce disque réalisé par Laurent Genault.
Riké IntimeLes thèmes évoluent au gré de la vie du musicien qui connaît désormais les joies de la paternité (« Comptine de la petite main », « Juste un père »), aborde les difficultés de l’amour (« Corps à corps ») et se livre, dans un registre dépouillé à l’aide d’une guitare folk, relevée de touches d’harmonica de percussions diverses de claviers et d’orgue. Un exercice de confessions intimes en toute simplicité, qui le mène sur les routes de France pendant un an, avant de reprendre la direction des studios pour concocter le sixième Sinsemilia « En quête de sens » (2009).