R. Hahn - Le ruban dénoué - 12 valses à deux pianos et une mélodie ([Dance of love and grief]) : IV - Danse de l'amour et du chagrin - Même mouvement que la précédente
R. Hahn - Le ruban dénoué - 12 valses à deux pianos et une mélodie ([What is past,what is to come]) : III - Souvenir ... Avenir ... - Mouvement de valse lente
Né à Aix-en-Provence le 15 juin 1964, le pianiste Eric Le Sage fait ses classes au Conservatoire National Supérieur de Musique à Paris, d'où il ressort diplômé à dix-sept ans, et s'installe à Londres où il se perfectionne auprès de Maria Curcio.
Engagé sur la voie de pianiste classique professionnel, il remporte plusieurs concours de piano dont le Premier Prix International de Porto en 1985 et le Premier Prix du Concours International Robert Schumann en 1989. Le natif de Zwickau est d'ailleurs le compositeur de prédilection d'Eric Le Sage qui lui consacre une bonne partie de son répertoire de scène. Lorsqu'il remporte le Concours International de piano à Leeds en 1990, le Financial Times salue ce « disciple extrêmement cultivé de la grande tradition française du piano schumannien ».
Reconnu au niveau international comme un spécialiste de Schumann, Eric Le Sage ne se cantonne pas à ce compositeur. Entre 1998, date de sa sortie, et l'an 2000, son intégrale des oeuvres avec piano de Francis Poulenc remporte successivement le Grand-Prix du disque de l'Académie Charles-Cros, une Victoire de la Musique et le Prix Caecilia en Belgique. Eric Le Sage se produit dans les plus grandes salles et participe aux festivals de la Roque d'Anthéron, la Folle Journée de Nantes, le Festival d'Édimbourg, Évian, Strasbourg, etc. En 1993, il co-fonde en 1993 le Festival International de Salon de Provence.
Après cette reconnaissance, Eric Le Sage se consacre au grand projet qui le stimule depuis ses débuts : enregistrer l'intégrale de l'oeuvre pour piano de Schumann. Il enregistre progressivement les Sonates, Impromptus, Études symphoniques et autres pièces en onze volumes pour le label Alpha. En août 2010, le pianiste aixois reçoit le Prix annuel de la critique allemande pour cette intégrale étalée sur plusieurs années. Pour la deuxième fois après 2008, la Salle Pleyel lui accorde une « carte blanche ».