Les racines de Godflesh remontent à 1985 lorsque G.C. Green (basse, programmation) et Justin Broadrick (chant, guitare, programmation), collaborent au sein d'un groupe nommé Fall of Because. L'aventure dure deux ans et après une brève séparation ils se retrouvent pour former ce qui devient Godflesh. Influencé à la fois par les groupes les plus sombres de la new wave et le metal, Godflesh est parfois décrit comme une sorte de The Cure sous amphétamines. La première occasion de s'en rendre compte arrive rapidement avec l'EP Godflesh qui sort en 1988. En 1989, la sortie de l'album Streetcleaner est unanimement saluée comme celle d'un disque novateur. Cependant contrairement à Nine Inch Nails par exemple, Godflesh fait ensuite le choix d'une certaine radicalité qui le confine dans l'underground.
D'autant plus que sa production musicale s'avère plus régulière en quantité qu'en qualité. Pure (1992), Love and Hate in Dub (1997), Us and Them (1999) et le final Hymns en 2001 sont ses disques les plus réussis, alors que Songs of Love and Hate (1997) avec le batteur Bryan Mantia fait partie des déceptions. Godflesh se sépare en 2002 pour se réunir à nouveau huit ans plus tard. Le retour est d'abord scénique et ne se matérialise qu'en 2014 avec l'enregistrement d'une version de « F.O.D. (Fuck of Death) » de Slaughter. Une chanson qui ne figure cependant pas sur A World Lit Only by Fire qui sort en octobre 2014.