Stanislas, de son vrai nom Louis Stanislas Renoult, a vu le jour à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 29 mai 1972. Il grandit dans une famille où la musique tient une grande importance. Son père François Renoult, qui est ami avec le chanteur Antoine, a co-écrit entre autre « Les Elucubrations ». Le grand-père de Stanislas veut que son petit-fils devienne ingénieur mais ce dernier ne voit pas les choses de la même façon.
L'apprentissage de Stanislas
Le petit Stanislas est vite mis au pupitre puisqu'il apprend la musique dès l'âge de 3 ans, mais il préfère le solfège à l'instrument. Le solfège et la théorie musicale deviennent donc ses passions. A l'âge de 11 ans, il intègre la chorale des solistes de l'Opéra de Paris. Il se produit sur la scène de l'Opéra Garnier où il joue dans MacBeth de Verdi et La Tosca de Puccini, au côté de Luciano Pavarotti. Ce dernier le surnomme « le petit ténor ». A côté de cela, il chante dans un groupe de rock, Lacrima. C'est à l'âge de 15 ans, qu'il commence à composer ses premières chansons.
Adolescent, Stanislas suit ses études supérieures à l'Ecole Normale de Musique et devient major de sa promotion à l'obtention de son diplôme de direction d'orchestre. En toute logique, il devient chef d'orchestre de l'Opéra de Massy et professeur de direction d'orchestre à l'Ecole Normale de Musique de Paris.
De l'arrangement à la composition, du collectif au solo
Il devient ensuite arrangeur de cordes pour des artistes comme Céline Dion, Charles Azanavour, Kool Shen (NTM), Calogero... et compositeur pour Natasha St-Pier, Daniel Lévi... puis se lie d'amitié avec Calogero qui va lui permettre de faire évoluer sa musique.
En 2000, il fonde un groupe electro-dance, Pure Orchestra, avec Gioacchino, le frère de Calogero. Ayant signé chez Atletico Records, le label de Pascal Obispo, ils enregistrent un album dont le single « U & I » connaît un certain succès en radio. Ils montent même sur la scène de l'Olympia en première partie de Calogero. Le groupe se sépare en 2005. Stanislas ne souhaite pas arrêter pour autant et continue avec la collaboration de son frère Thibaud, devenu producteur et artiste. Ils sortent l'album de Thibaud Renoult, Les Pas Perdus.
En 2006, Stanislas revient avec la création d'un nouvel orchestre, Paris Pop Orchestra. C'est en novembre 2007 qu'il sort enfin son premier album solo, L'équilibre Instable, avec la complicité de son frère Thibaud mais aussi d'artistes comme Calogero, Philippe Uminski, Michel Aymé, Christophe Deschamps ainsi que l'Orchestre de Massy et le Paris Pop Orchestra. Le premier single « Le Manège », avec ses arrangements de cordes et ses airs romantiques, est un véritable succès. Le deuxième single, quant à lui, sort en 2008 : il s'agit de « La Belle de mai ». Fidèle à ses racines et à ce qu'il aime, Stanislas propose un mélange très subtil de variété pop et de musique classique.
Fin 2009, le professeur à l'Ecole Normale de Paris et chef d'orchestre sort son deuxième album ; Les Carnets de la Vigie , qui se classe à une honorable 36ème place, comprend le duo « La Débâcle des sentiments » avec Calogero.
Après une nouvelle tournée triomphale, Stanislas revient en octobre 2011 avec l'album Top Hat qui est un hommage à Fred Astaire et Ginger Rogers et plus globalement aux comédies musicales des années 1930. La chanteuse de jazz Robin McKelle vient prêter sa voix sur « Let's Call The Whole Thing Off ». En 2012, il participe avec Calogero au projet éphémère Circus, le temps d'un album et d'une tournée. Vient ensuite l'enregistrement de son quatrième album, Ma Solitude, dont la sortie en avril 2014 est précédée d'un extrait du même nom. Stanislas offre à sa musique une nouvelle orientation et à son classicisme des sonorités electro programmées par Sylvain Moreau. Le titre « Les Nuits urbaines » est chanté avec Cécile Corbel.