C’est en 2000 à New York, que Sam Endicott (chant et guitare) rencontre John Conway (pianiste et guitariste). Etudiants en art, ils font du rock avec un minimum de moyens. Le duo recrute Michael Zakarin, guitariste confirmé et fan de jazz-swing, puis Mike Hindirt (basse) et Anthony Burulcich (batterie). Avec pour premier objectif de faire danser, ils compilent une dizaine de titres réalisés avec un simple ordinateur et en 2003, les mettent en écoute sur leur Myspace (qui en est alors à ses prémisses !) et distribuent leur CDs à tour de bras.
Cette bravoure, qui leur inspire leur nom, finit par payer. Un directeur artistique du label Island assiste à l’un de leurs concerts en 2004 et l’aventure devient sérieuse. Un premier album homonyme sort en 2005. « An Honest Mistake » est plébiscité sur les radios alternatives américaines, puis en Europe. Pendant ce temps, le groupe ne cesse de tourner notamment en première partie de Depeche Mode.
Avec le temps vient l’envie d'en finir avec le bricolage. Le groupe s’offre les services du producteur Brendan O'Brien (Rage Against the Machine, Bruce Springsteen, Incubus) pour leur deuxième album,The Sun And The Moon, paru en 2007. Leur son plus fastueux et inspiré (The Beach Boys, Depeche Mode, Franz Ferdinand) valent à The Bravery de nouveaux honneurs : on les compare désormais aux Killers ou aux Strokes. Avant la sortie d’un troisième album, The Bravery entame une tournée mondiale en 2009.