Lucky ? Oui c'est vrai.
Il débute à 12 ans dans les bars de French Riviera, sèche les cours pour jouer, sa mère pleure, lui s'en fout.
La pauvre, Martine.
Pourtant Jil aime sa mère.
Il monte à la capitale à 18 ans et envoie une démo à un producteur débutant, qui le signe immédiatement.
100 dates plus tard puis un premier album salué par le public et la critique, Le parfum Flower by Kenzo utilise le titre The Wanderer dans une publicité magique (oui oui ça existe) diffusée dans le monde entier et où toute la place est laissée à sa musique … Et d’ailleurs le monde, il en fait le tour avec son groupe de toujours : ses amis d'enfance et son frère.
En Inde il se fait même attaquer par un tigre ; il est monté des heures dans un arbre, il en a profité pour penser à un album, son second, produit par Jason Lader ( Coldplay, Timberlake ).
Tout est normal.
Aujourd’hui, toujours la même équipe, toujours le même bonheur.
Les albums ont bien fonctionné, ou moins.
Lui, imperturbable, fait confiance à sa bonne étoile.
Lucky, il l’est.
« May The Robots Do It Better »
Tout est dit.
Après s'être joué de la folk, de la powerpop, de l'album concept en français avec un court métrage en VR 360 (ouf!) et un autre album indie west coast produit par Renaud Letang ( Mac Demarco, Feist ) sorti une semaine avant le confinement international !( not Lucky !), il revient à l'essentiel aujourd’hui avec un 5ème album très politique.
Mais, comme toujours avec lui, la politique ne se voit pas mais s'entend, ans avoir l’air d’y toucher…
After all is said and done
We are hanging on to each other
Along the river
We are human afterall
May the robots do it better…