Billy Lunn (né Morgan) et son frère Josh grandissent au son de la brit pop et du grunge à Welwyn Garden City, située en périphérie de Londres. Adolescent épris d'Oasis et de Nirvana, Billy décide de former son propre groupe de rock à la fin des années 1990.
Jeunes pour toujours
Il enrôle une amie bassiste et pianiste, Charlotte Cooper, qui devient rapidement sa petite amie. Son frère Josh les rejoint à la batterie. Tout en enregistrant à la méthode du DIY (Do It Yourself) quelques morceaux chez eux, ils se produisent rapidement dans des salles de concerts londoniennes. C'est sur la scène du célèbre festival Glastonbury, qui consacre une part de sa programmation à des jeunes talents, que The Subways fait sa première grande apparition médiatique. Ils sont alors repérés par le label Infectious Records, qui s'empresse de leur faire signer un contrat.
Plutôt tout que rien
Leur premier album, Young for Eternity, sort l'année suivante, et gagne une certaine notoriété grâce au single « Oh Yeah ». Les Etats-Unis le découvrent avec enthousiasme en 2006. Grâce à des longs mois de tournée internationale où The Subways écument les festivals, le groupe conquit un public de plus en plus conséquent.
Malgré quelques problèmes de santé de Billy Lunn, vite résolus par une opération, The Subways se lancent dans l'écriture d'un deuxième album. Celui-ci sort en 2008 sous le nom de All or Nothing. Le succès est encore au rendez-vous puisque les sonorités plus affirmées du disque séduisent le public comme la critique.