Hello Fans! Listen to our music on Deezer!
Peter Doherty est né le 12 mars 1979 dans la bourgade anglaise de Hexham. Elevé de façon assez stricte par un père militaire et une mère infirmière, il garde de son enfance un rejet de toute forme d'autorité.
À l'adolescence, il découvre The Smiths et le punk. Il commence alors à rêver de gloire en jouant de la guitare et en écrivant des poèmes. Après le lycée, il s'installe à Londres, fait une première année de littérature à l'université... et ne souhaite pas prolonger l'expérience. Lors d'une soirée, il rencontre Carl Barât. Liés par une amitié passionnelle, ils fondent ensemble un groupe de rock. C'est alors le début de l'aventure de The Libertines, qui s'achève en 2003 lorsque Barât donne congé à un Doherty devenu ingérable. Abus d'absences, de drogues et de confiance ont contribué à la séparation d'un groupe pourtant promis à un grand avenir. Tandis que Barât forme ses Dirty Pretty Things, Pete Doherty a déjà réuni ses Babyshambles.
C'est avec un ami, le guitariste Patrick Walden, que Doherty fonde donc son propre groupe, Babyshambles, qu'il compte bien mener à sa façon. Ils recrutent la batteuse Gemma Clarke et les frères Perrett (Jamie et Peter), à la basse et à la guitare, pour enregistrer un single diffusé de façon assez confidentielle « Babyshambles » (2004) puis un premier album.
Mais les choses ne se montrent pas plus faciles qu'à l'époque de The Libertines. Gemma Clarke et les frères Perrett se brouillent avec Doherty, et claquent la porte. Ce dernier n'en a cure et les remplace par le bassiste Drew McConnell et le batteur Adam Ficek. L'enregistrement se termine sous de meilleurs auspices, avec notamment l'intervention à la production de l'ancien guitariste de The Clash, Mick Jones (qui avait déjà travaillé avec Doherty sur les albums des Libertines). Down in Albion paraît donc en 2005 et connaît un certain succès qui doit aussi bien à l'efficacité rythmique des chansons et à leur richesse mélodique qu'à la popularité de Doherty auprès des journaux à scandales. Mais ce dernier agace son label, Rough Trade, qui décide de se séparer de ce groupe qu'il ne juge pas assez rentable. Pour tout arranger, Walden quitte lui aussi le groupe. Mais Doherty persévère et retrouve un label, le célèbre Parlophone. Après un maxi plutôt accrocheur, « Blinding » (2006), Shotter's Nation paraît en 2007. Son titre se réfère à l'Angleterre, le pays à la fois adoré et détesté par Doherty. L'album se positionne bien dans les classements, notamment grâce aux simples « Delivery » et « You Talk » . Cette fois produit par Stephen Street, qui possède à son actif des références de Doherty (The Smiths, New Order, Morrissey...), l'album offre une vraie cohérence. Le rock, très inspiré par The Kinks, fait mouche. Toujours en 2007, un DVD retraçant les premiers concerts du groupe, Up To Shambles: Live in Manchester , apparaît sans autorisation de celui-ci.
Le groupe part ensuite pour une longue tournée européenne qui s'étend sur le long de l'année 2008. Toutes les dates ne sont pas respectées par Doherty, à qui il arrive de disparaître de la circulation à quelques minutes du concert prévu. Quand il n'est pas en prison, celui-ci en profite aussi pour donner des concerts en solo, où il reprend aussi bien des morceaux de The Libertines que des Babyshambles.
Il faut ensuite attendre sept ans pour que le nom de Babyshambles revienne dans l'actualité. Après un album solo paru en 2009, Grace/Wastelands et de nouvelles frasques, Pete Doherty retrouve ses camarades pour la préparation de l'album Sequel to the Prequel qui voit le jour en septembre 2013. C'est le bassiste Drew McConnell, victime d'un grave accident de moto en juillet 2011, qui pendant sa convalescence met le pied à l'étrier de son acolyte désormais parisien. Produit par Stephen Street et présenté sous une pochette de l'artiste contemporain Damien Hirst, le troisième album réussi de Babyshambles est annoncé par le simple « Nothing Comes to Nothing ».