Née au Guatemala et devenue Lyonnaise d'adoption, Carmen Maria Vega est une chanteuse au tempérament de feu. Sans doute est-ce du à ses origines latines ? Toujours est-il que la jeune artiste dotée d'une voix puissante se lance dans la chanson avec Max Lavegie (guitare et compositions) et arpente les scènes locales avec son groupe.
Les chansons réalistes et le swing manouche de Carmen Maria Vega font mouche dans les festivals. Elle enchante la scène off du Printemps de Bourges, le Chantier des Francos et le plateau Chorus des Hauts-de-Seine où le titre « La Menteuse » fait un tabac.
Propulsée révélation de la scène française, Carmen Maria Vega est rapidement signée par le label AZ (Universal). Un premier album teinté d'humour entre jazz et chanson est mis en boîte au studio ICP à Bruxelles et à Paris avec l'équipe réalisatrice du premier album de Thomas Dutronc et son fidèle complice Max Lavegie. La tournée qui suit remplit les salles de l'Hexagone. Fin 2010, Carmen Maria Vega est nommée au titre des découvertes de l'année pour le Prix Constantin (qui lui échappe de peu).
Avant de retourner en studio, la chanteuse se fait actrice dans le premier long-métrage de Béatrice Pollet, Le Jour de la grenouille . Le deuxième album mis en chantier réunit quelques fines plumes et des musiciens nommés Albin de la Simone aux claviers, Sébastien Martel aux guitares et Mathias Malzieu (Dyonisos), qui offre le duo « Miiaou » sur un plateau. Ce nouvel enregistrement aux intonations plus rock est produit par Marlon B et mixé à New York par Mark Plati (qui a officié pour David Bowie et Gaétan Roussel). Sorti le 2 avril 2012, Du Chaos Naissent Les Étoiles confirme la présence d'une nouvelle voix dans la chanson hexagonale.
Deux ans après, c'est à l'affiche du spectacle musical Mistinguett, reine des Années Folles que l'on retrouve Carmen Maria Vega, qui interpréte dans le rôle-titre la star du music-hall au Casino de Paris. L'album lancé en juin comprend ses reprises de « Mon homme » et « C'est vrai ». Son troisième projet personnel, Santa Maria, paraît en mars 2017.
