Il s'appelle Monsieur Lune.
La Lune, il aime volontiers l’idée d’être dedans, mais sa planète est bien notre terre dont il chante la comédie des habitants depuis quinze ans maintenant.
Vrai-faux Droopy dans un monde en chaos, le grand gaillard ne se lasse pas de dire du monde la belle tristesse, des gens l’ultra-moderne solitude de la vieille souche.
Travailler les textes et le goût du mot juste dans le droit fil des cadors, d’accord, mais Nico la Lune est aussi musicien.
Délicat mélodiste, sa ritournelle n’est jamais facile, jamais hautaine non plus. Et sa chanson ouvre sa porte aux quatre vents sans que ce soit le foutoir dans la salle à manger : toutes les couleurs d’une pop-folk française ouvragée cohabitent avec bonheur ; percussions, claviers et cordes viennent souvent visiter les tauliers guitare-basse-batterie. Derrière les instruments on retrouve les mêmes lascars depuis quinze ans.