C'est en pure autodidacte que Daphné, née en 1974 aborde la musique : s'exerçant à écrire ses textes depuis son plus jeune âge, elle se lance au fil des ans dans la composition de ses chansons en travaillant avec ses principaux alliés : l’instinct, les contes et la nature et une voix de soprano à la puissance cristalline.
En 2005, parrainé par Benjamin Biolay à qui elle a remis sa maquette à la fin d’un concert, elle sort son premier album *L'Émeraude* chez V2 Music, filiale d’Universal qu’elle rejoint avec son second album*Carmin*, porté par le single latino pop *Musicamor*, sorti en 2007. L’album est salué par la critique pour sa fantaisie et sa profondeur avec notamment le titre *Mourir d’un œil* et remporte le Prix Constantin, récompensant chaque année un nouveau talent musical.
Suit *Bleu Venise*, publié en février 2011. L’auteure-compositrice interprète confie les orchestrations de son disque imaginé comme un film, à Vince Mendoza et les arrangements à Larry Klein. Empreint d’une poésie mélancolique, l’album reçoit le Grand Prix International de l’académie Charles-Cros.
L'année suivante, l'artiste est invitée par Thierry Lecamp, alors animateur sur Europe 1 à rendre hommage à Barbara. Daphné accepte et réalise avec simplicité et en beauté *Treize Chansons de Barbara* paru en octobre 2012. Elle invite le temps de trois duos Dominique A, Benjamin Biolay et Jean-Louis Aubert.
Deux ans plus tard, en mars 2014, sort le cinquième album en clair/obscur de Daphné, *La Fauve*, sous-titré *Dix contes sorciers et quatre chansons réalistes*, avec un duo aux allures de conte noir avec Benjamin Biolay, intitulé *« Ballade criminelle »*. Mêlant arrangements classiques et inspiration folk, l’album de 14 titres est annoncé par l'extrait *« Rocambolesque Morocco»*, puis porté par le single « Où est la fantaisie ? ».
« Iris Extatis » à la beauté onirique, aux arrangements plus éclectiques utilisant de l’électro et des instruments du monde voit le jour en mars 2018 avec à la réalisation Édith Fambuena qui retrouve Daphné sur le duo « On n’a pas fini de rêver » dont les paroles pourraient à elles seules être l’identité de cet artiste discrète dans le monde des médias et pourtant haute en couleurs.