Kelly Joe Phelps

Kelly Joe Phelps voit le jour le 5 octobre 1959 à Sumner (Washington). Les premières musiques que Kelly Joe Phelps pratique sont le folk et la country, le jeune garçon passe à la guitare à douze ans, après avoir tâté du piano et de la batterie. Cet instrumentiste complet devient ensuite musicien en jouant de la basse, son engouement se portant alors sur le jazz et le free jazz.

C'est l'écoute de maîtres du blues du delta comme Fred McDowell, Mississippi John Hurt ou Blind Willie McTell, qui le rapprochent de ce style séminal. Kelly Joe Phelps s'attelle alors à jouer dans ce style dépouillé, seul, assurant la partie batterie avec les battements de ses pieds et la résonance de la caisse de sa guitare. En musicien accompli, Kelly Joe Phelps développe en plus un style de lapsteel guitare personnel, jouant à plat avec une barrette en métal. Kelly Joe Phelps commence à écrire ses propres chansons au début des années quatre-vingt-dix, sortant son premier album, Lead Me On en 1994.

Roll Away the Stone (1997) et Shine Eyed Mister Zen (1999) établissent sa réputation, basée sur l'originalité de son jeu et la fraîcheur de son inspiration. Pour Sky Like a Broken Clock en 2001, Kelly Joe Phelps fait évoluer son style en s'adjoignant le concours d'une section rythmique. Slingshot Professionals en 2003 le voit persévérer dans cette voie plus orchestrée, Bill Frisell joignant sa guitare à celle de Kelly Joe Phelps. C'est de nouveau seul qu'il donne sa pleine mesure en live avec Tap the Red Cane Whirlwind en 2005, album référence de son style.

Alternant désormais la formule groupe et celle en solo, Kelly Joe Phelps sort Turnesmith Retrofit (2006) et Western Bell (2009). En 2010 il collabore avec la singer songwriter Corinne West pour l'album Magnetic Skyline, majoritairement composé par la jeune femme.