Inconnu du grand public, Olivier Daviaud compte pourtant à son actif une quinzaine d'années d'expérience en tant que compositeur, arrangeur et musicien. Le pianiste de formation, à l'aise sur tous types de claviers, a collaboré à près d'une centaine de projets.
Les débuts de cet homme de l'ombre remontent à l'année 1997 durant laquelle il participe au premier album des Ogres de Barback, Rue du Temps. Dès l'année suivante, il fait feu de tout bois en prêtant sa patte musicale aux albums de l'inclassable Néry, K2R Riddim, Polo et l'hommage à Jacques Brel Au(x) Suivant(s).
Par la suite, que ce soit en studio ou en tournée, Olivier Daviaud reste fidèle à certains artistes, tout en apportant son savoir-faire de multi-instrumentiste à d'autres : un coup de violoncelle pour Pierre Perret ou les jeunes Louis, Patxi, Emily Loizeau et Martin Rappeneau ; un zeste de piano pour Bénabar en tournée puis en studio (Reprise des Négociations en 2005) ; les deux pour Jacques Higelin (Higelin Enchante Trénet), Sanseverino ou Yves Duteil ; des arrangements pour La Tordue, Tryo (Grain de Sable), Bertrand Belin, Aldebert ou Abd al Malik (Gibraltar) ; un geste de plume pour la débutante Olivia Ruiz sur son premier album J'aime Pas L'Amour (2003) et les suivants (La Femme Chocolat, Miss Météores), etc.
Proche de la galaxie Dionysos, il participe aux projets successifs de Mathias Malzieu et de son groupe, notamment sur La Mécanique du Coeur arrangé par ses soins en 2007. Disque d'or à sa sortie, le conte musical fait l'objet d'un spectacle puis d'un film en 2012. Dans l'intervalle, Olivier Daviaud étend son rôle de compositeur sur les réalisations de Joann Sfar. Cette collaboration aboutit aux musiques des films Gainsbourg (Vie Héroïque) en 2010 et Le Chat du Rabbin l'année suivante, ainsi qu'à celle de l'exposition Brassens ou la liberté à la Cité de la Musique.