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Né à Taïwan, Alex Zhang Hungtai suit ses parents dans leurs nombreux déménagements. Très jeune, il vit dans différents pays, dont les Etats-Unis. De ses 14 à 24 ans, il vit à Hawaï où il fait partie de plusieurs groupes locaux, sans rencontrer de succès notable.
Naissance de Dirty Beaches En 2005, lassé de ses mauvaises expériences en groupe, Alex Hungtai décide de quitter Hawaï pour Montréal, afin de monter son projet solo. Ainsi naît Dirty Beaches. Seul dans une ville qu'il ne connaît pas et où il n'a pas encore d'amis, le multi instrumentiste s'enferme et enregistre de nombreux morceaux sur son magnétophone Akai. Très influencé par le cinéma de David Lynch, Jim Jarmush ou Wong Kar-Wai, il s'imagine un univers tout de noir et blanc, minimaliste mais à forte dimension dramatique. Pour gagner sa vie, il enchaîne les petits boulots.
Nomade dans l'âme Au fil du temps, il fait la connaissance de musiciens locaux et même d'un label, Fixture Record, qui contribue à le lancer médiatiquement au Canada. Après de nombreux maxis et autres singles auto produits qu'il met à disposition sur son blog, Alex Hungtai se lance pour de bon dans la conception d'un premier album, il s'y investit corps et âme pendant de longs mois. Pour ce, il reprend encore une fois la route et s'installe à Vancouver. Sans toutefois y poser réellement ses bagages puisqu'il écume les salles du monde entier pour faire connaître sa musique.
Badlands L'intensité de son rock expérimental le fait remarquer par le label Zoo Music, qui publie un single , True Blue/Sweet 17 , en 2010. Au printemps 2011, Badlands (baptisé d'après un film de Terrence Malick) paraît au Canada, avant de sortir en Europe en septembre de la même année via le label Differ-Ant. La même année, la bonne réception de son premier album lui vaut de faire partie des nominés pour le célèbre Polaris Music Prize canadien.