Le groupe belge Vaya Con Dios se forme à Bruxelles en 1986, autour de la chanteuse Dani Klein (du groupe Abeit Adelt, née le 1er janvier 1953), du contrebassiste Dirk Schoufs (du groupe The Wild Ones, né le 9 février 1962), et du guitariste Willy Lambregt (The Scabs). Ils empruntent leur nom à une chanson de Julie London sortie en 1953.
Premier titre, premier tube
Dès la sortie du premier simple, « Just a Friend of Mine » (1986), le succès est au rendez-vous, avec près de 300 000 exemplaires vendus en France. Willy Lambregt quitte pourtant rapidement le groupe, et le premier album Vaya Con Dios (octobre 1988) est enregistré avec d'autres musiciens engagés pour l'occasion. Les simples « Don't Cry for Louie » et « Puerto Rico » contribuent également à étendre la notoriété du groupe, dont la musique aux influences jazz, espagnoles ou tziganes, est particulièrement appréciée.
Décès du contrebassiste
Le second album Night Owls (avril 1990) confirme les attentes grâce aux titres « What's a Woman » (n° 5 en France), « Nah Neh Nah » ou « Night Owls ». Alors que le guitariste Jean-Michel Gielen rejoint le groupe la même année, Dirk Schoufs le quitte, mais décède peu de temps après.
Evolution musicale
Vaya Con Dios sort un troisième album, Time Flies (septembre 1992), dont sont extraits les simples « So Long Ago » ou « Heading for All », et qui propose des titres plus sombres comme « Time Flies » et « Farewell Song » mettant la voix sensuelle de Dani Klein pleinement en valeur.
Retrait de Dani Klein
Le disque Roots and Wings (septembre 1995), à l'image de « Don't Break My Heart », « Lonely Feeling » ou « Call On Me », confirme une légère orientation musicale vers le blues, le funk et le R&B. La sortie du disque est suivie d'une longue tournée en 1996. Mais Dani Klein ne supporte pas la pression et, mécontente de l'évolution des événements, interrompt sa carrière, alors que Vaya Con Dios comptabilise plus de sept millions d'albums vendus.
Retour de Vaya Con Dios
Dani Klein réapparaît néanmoins en 1999 avec le groupe Purple Prose alors que deux compilations de titres de Vaya Con Dios ont été éditées, avec un Best of (1995) et What's a Woman : The Blue Sides of (1998). Elle reconduit finalement l'aventure le temps d'un album, The Promise (octobre 2004), stylistiquement aussi éclectique que linguistiquement (« Ain-t No Love in the Heart of the City », « Je l'aime, je l'aime », « Es Wird Shon Wieder Gehen », « La Vida Es Como una Rosa »).
Pas avare en changements, Vaya con Dios revient en 2010 avec un répertoire en français pour l'album Comme On Est Venu, soutenu par le simple « Il suffisait d'y croire ».